Dans l’Oise, deux lycéens font un malaise après avoir fumé du « Pète ton crâne » dans leur établissement
Les deux lycéens scolarisés au lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise (Oise) ont été rapidement pris en charge après avoir consommé cette drogue de synthèse très fortement dosée. Leur état n’inspire plus d’inquiétude et une enquête est en cours pour déterminer la provenance de cette drogue.

C’est une drogue dont la prolifération, particulièrement auprès d’un public jeune, inquiète les autorités. Le PTC, pour Pète ton crâne, se répand dangereusement aux abords des établissements scolaires. Et parfois même à l’intérieur de ceux-ci.
Comme ce lundi 8 septembre au lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise (Oise), où deux élèves ont fait un malaise immédiatement après avoir consommé cette drogue appelée aussi cannabis de synthèse, dosée plus fortement que le cannabis et présentant des risques plus importants pour la santé.
« Les deux élèves ont été brièvement hospitalisés pour des examens de contrôle, leur état n’inspire aucune inquiétude, ils ont déjà quitté l’hôpital », précisent le procureur de la République Loïc Abrial et le commissaire divisionnaire Sébastien Chalvet. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cet incident.
Dix à vingt cas par an dans l’académie
Des faits confirmés par Alain Procar, le proviseur du lycée. « On est surpris car ces élèves ont accepté une puff tendue alors qu’ils avaient justement été accueillis la semaine passée à une campagne de prévention de quatre jours organisée au lycée avec des ateliers », regrette-t-il.
Ce mardi matin, les forces de police ont organisé une vaste opération de contrôle antistupéfiants aux abords et au sein du lycée Marie-Curie. « Cette drogue est généralement 80 fois plus puissante que le cannabis et les risques pour la santé peuvent être très lourds, reprend Sébastien Chalvet. Y compris pour des jeunes sans problème médicaux antérieurs.
Selon l’académie d’Amiens, il s’agirait des « deux premiers cas » recensés cette année dans sa circonscription composée de l’Aisne, l’Oise et la Somme. « Tous les ans, depuis une ou deux année, l’académie comptabilise entre 10 et 20 situations assimilables à la consommation de PTC ou de mélanges de substances aux effets indésirables détaillent les responsables. Nos établissements sont bien au fait de ces pratiques, des risques et de leurs effets sur les jeunes ».








