
Le très attendu classement annuel du Financial Times (FT) des meilleurs Masters en Management dans le monde vient d’être publié ce lundi 8 septembre. Le palmarès « MiM Masters in Management 2025 » apporte son lot de surprises et de confirmations.
Le classement du FT est basé sur une série de critères comprenant les salaires et les augmentations de salaire des anciens étudiants trois ans après leur diplôme, le rapport qualité prix des diplômes, la progression de carrière et les objectifs atteints, ainsi que la diversité internationale et l’équilibre homme femme des étudiants et du corps professoral.
Le top mondial des Masters en management
L’Université suisse de St Gallen reste leader comme formation bac + 5 en management. C’est la seule école à avoir obtenu 14 fois ce statut depuis la création du classement. Les anciens étudiants de son « Master of Arts in Management International » gagnent en moyenne 139 921 dollars, parmi les 10 meilleurs salaires. Aussi ce programme se classe cinquième mondial pour son réseau d’anciens élèves.
Top 10 du classement avec le salaire moyen des anciens étudiants (en US $) :
1. University of St Gallen (Suisse) - 139 921 dollars
2. HEC Paris (France) 141 611 dollars
3. INSEAD (France) 127 377 dollars
4. Tsinghua University (Chine) 115 495 dollars
4. Nova School (Portugal) 123 485 dollars
6. Shanghai Jiao Tong University (Chine) 128 449 dollars
7. ESCP Business School (France) 113 293 dollars
8. Tongji University School (Chine) 160 163 dollars
9. Stockholm School of Economics (Suède) 109 343 dollars
10. Essec Business School (France) 118 747 dollars
10. London Business School (UK) 122 909 dollars
Les écoles de commerce chinoises et indiennes gagnent des places dans le classement grâce aux ajustements des salaires des anciens étudiants pour la parité de pouvoir d’achat international.
Les trois écoles les mieux classées en termes de salaires (pondérés) sont en Inde : Indian Institute of Management Ahmedabad, IIM Bangalore et IIM Calcutta. Les meilleures écoles en termes de rapport qualité/prix - qui prend en compte les revenus des diplômés après déduction des frais de scolarité et autres coûts d’études - sont les trois écoles chinoises du Top 10 ci-dessus.
4 écoles françaises dans le Top 10
La France au global se positionne assez bien dans le classement du FT. Si HEC Paris et l’Insead maintiennent leur position 2 et 3 par rapport à l’an dernier, l’Edhec qui avait gagné 7 places l’an dernier en perd 10 cette année passant de la 4e à la 14e place du classement. L’ESCP perd une place.
Voici la liste intégrale des 25 écoles françaises dans le classement cette année.
Le classement des écoles françaises :
2. HEC Paris - 141 611 dollars
3. INSEAD - 127 377 dollars
7. ESCP Business School - 113 293 dollars
10. Essec Business School - 118 747 dollars
12. EMLyon Business School - 107 742 dollars
14. Edhec Business School - 109 141 dollars
18. Skema Business School - 92 072 dollars
20. Grenoble École de Management - 86 787 dollars
25. Audencia - 92 192 dollars
26. Iéseg School of Management - 84 625 dollars
30. Neoma Business School - 80 910 dollars
39. Excelia Business School - 75 622 dollars
43. Paris School of Business - 70 282 dollars
45. EM Strasbourg Business School - 67 423 dollars
49. Burgundy School of Business - 74 216 dollars
50. MBS (Montpellier Business School) - 71 775 dollars
53. Institut Mines-Télécom Business School - 73 073 dollars
56. Kedge Business School - 77 388 dollars
67. ICN Business School - 69 868 dollars
68. Essca School of Management - 69 764 dollars
71. IAE Aix-Marseille Graduate School of Management - 75 397 dollars
85. EM Normandie Business School - 67 461 dollars
92. Rennes School of Business - 74 874 dollars
93. Esdes Business School - 69 502 dollars
97. Clermont School of Business - 63 796 dollars
Les écoles britanniques victimes du Brexit et du Covid
Si la Chine et l’Inde surperforment cette année, l’Angleterre avec seulement 9 écoles dans le classement, elle, dévisse. La London Business School perd 4 places cette année à la limite de sortir du top 10, La seconde école Warwick est 40e, elle perd 7 places.
Cette performance décevante du Royaume-Uni intervient à un moment de pression intense sur le secteur de l’enseignement supérieur du pays, avec des restrictions de financement, de nouvelles taxes sur les frais de scolarité et des limitations d’immigration pour les étudiants étrangers dont il est de plus en plus dépendant.
La Chine envoyait traditionnellement le plus grand nombre d’étudiants étrangers au Royaume-Uni, ainsi que dans d’autres pays occidentaux, mais les chiffres ont fortement chuté après la pandémie de Covid-19. Cette tendance est également liée aux tensions géopolitiques et aux efforts accrus des gouvernements (Chinois, etc.) pour les garder au pays.
Autre tendance confirmée dans cette étude : les difficultés actuelles des diplômés à trouver un emploi sont communes à dans de nombreuses régions du monde. Même pour des diplômés de masters : 31 des 100 écoles classées ont signalé que la part des étudiants employés trois mois après l’obtention de leur diplôme était inférieure à 90 %. Ce chiffre est tombé à 54 % à Lancaster University Management School.
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